Il y a des jours où même respirer, c’est trop.
Pas parce qu’il fait chaud ou que j’ai mal dormi.
Mais parce que je suis épuisée d’être forte, épuisée de faire semblant que tout va bien.
Ce jour-là, je me suis réveillée sans envie.
Pas de café, pas de to-do list. Juste cette impression de flotter.
Mon corps était là, mais moi, j’étais ailleurs. En veille.
Et le pire, c’est que je me suis engueulée intérieurement :
« Allez, t’exagères, t’as rien fait de si dur hier ! »
Mais mon corps, lui, savait. Il savait que j’avais encore trop donné.
🧠 La fatigue, ce n’est pas que physique
On pense souvent que la fatigue, ça passe avec une bonne nuit.
Mais il y a cette autre fatigue, plus sourde :
- celle de répondre toujours présente,
- celle de porter des émotions qui ne sont pas toujours les miennes,
- celle de ne pas m’écouter, tout simplement.
💬 Ce que je me suis dit ce jour-là
J’ai arrêté de lutter. J’ai fermé les yeux. Et j’ai murmuré :
« Merci la fatigue.
Merci de me forcer à ralentir.
Merci de me rappeler que je ne suis pas une machine.
Merci de me montrer que j’ai besoin de moi. »
Et tu sais quoi ? J’ai pleuré.
Pas de tristesse. De soulagement.
🌿 La gratitude, même au fond du lit
Je n’ai rien accompli d’extraordinaire ce jour-là.
Mais j’ai accepté que ma fatigue était un signal, pas une faiblesse.
Un signal pour revenir à moi, à mes besoins, à mon rythme.
Et si on apprenait à dire « merci » à nos coups de mou ?
À nos dimanches sans rien faire ?
À ces moments où le calme devient sacré ?
🧘 Une invitation pour toi
Ce soir, pose-toi cette question toute simple :
De quoi suis-je fatiguée… et qu’est-ce que cette fatigue essaie de me dire ?
Même si tu n’as pas toutes les réponses, écris-les quelque part.
C’est déjà une forme de gratitude.
 
															 
															